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Le secret de la vigueur de L’Empereur

Le secret de la vigueur de L’Empereur

Au cours de mes ballades dans une nature vallonnée, j’ai eu, un jour, une drôle de surprise ! Arrivée dans un chemin creux, j’ai aperçu un immense chantier qui s’étalait sur des centaines de mètres carrés. Une quarantaine de personnes accroupies semblaient gratter le sol. Intriguée, je m’adressais à un homme d’allure imposante qui marchait de long en large pour observer le travail.

Il me parla volontiers et avec passion de son chantier de fouilles. Il avait découvert que les restes d’une ancienne civilisation se cachaient à cet endroit, dans la terre. Découvrir des témoignages d’un passé reculé le passionnait, même si cette activité était pour lui accessoire. Il avait en effet d’autres occupations plus graves et plus importantes…

Je fais la connaissance de L’Empereur

Cet homme était effectivement L’Empereur du pays. Je ne l’avais pas reconnu. Il semblait plein de bonté mais il se dégageait aussi de lui une puissante autorité. Je ne me sentais pas très à l’aise !

Pourtant il m’invita à partager son plantureux repas, ce que j’acceptais malgrè la force qui émanait de lui et qui avait tendance à me paralyser.

C’était bien sûr la première fois que je rentrais dans ce chateau. Il était à la fois magnifique et imposant. Un grand feu brûlait dans une immense cheminée. Des tentures étalées sur les murs adoucissait l’athmosphère. Sur une longue table, des plats, des fruits, des cruches de vin attendaient les convives.

Plusieurs personnes étaient là et je me retrouvais assise à côté d’un homme d’église d’un certain âge, assez joyeux et prolixe. C’était une situation bien étrange pour moi !

Mon voisin ne me demandait pas qui j’étais. Mais il se mit à me parler presque sans s’arrêter de L’Empereur, pour qui il avait une grande admiration. Je me nourrissais de ses paroles autant que des plats, tous raffinés et savoureux.

Comment j’apprends l’histoire de L’Empereur

Cet homme religieux qui s’appelait Clément – je ne savais pas si c’était un prêtre, un évêque ou même un Pape ! – se mit à me raconter tout ce qu’il savait de l’histoire de L’Empereur Claude. Il l’avait connu petit, alors qu’il apprenait à marcher, puis à parler, puis à écrire ! Il avait été élevé dans ce chateau par plusieurs femmes qui remplaçaient sa mère, morte en couche, alors qu’il avait à peine un an.

Il était éduqué de manière très sévère, privé de cette tendresse maternelle que les petits garçons adorent. Il devait suivre une discipline stricte qui lui était imposée pour être capable par la suite, de régner sur son futur Empire.

Son père qu’il voyait très peu mourut lui aussi au cours d’une bataille alors qu’il n’avait pas dix ans. C’est alors que cet homme, touché par cet enfant solitaire, venait le voir souvent pour lui enseigner ce qu’il avait appris dans les livres et dans la vie. Il voulait lui transmettre des connaissances qu’il pensait précieuses pour sa vie future.

Très jeune, le petit Claude aimait bricoler, fabriquer des objets avec des pommes de pin, des cailloux, du bois de la forêt. Il utilisait tous les objets qu’il trouvait pour inventer et fabriquer. Il n’aimait pas beaucoup les livres. Il préférait la nature où il trouvait un refuge : les arbres, la rivière, les plantes, le consolaient et lui parlaient.

Il découvrait et observait les petits animaux : les écureuils, les serpents, les oiseaux, les insectes étaient ses compagnons.

L’Empereur immobilisé

Au cours de son adolescence, il apprit à monter à cheval. Il adorait galoper dans la forêt et partir seul pour de grandes randonnées. Un jour une grave chute de cheval l’obligea à rester au lit pendant de longs mois, car il ne pouvait plus bouger. C’est à ce moment là qu’il se renferma sur lui-même.

Il se sentait incapable de parler : il ne répondait plus aux questions que ses maitres lui posaient. Toutes les frustrations de son enfance remontaient et serraient sa gorge, son coeur, son ventre…

Il se revoyait sans cesse sur son cheval, regrettant l’ivresse qu’il ressentait à chaque fois sur sa monture : il ne se résignait pas de se trouver blessé et immobilisé. Il se sentait angoissé, impuissant et il enrageait de ne pouvoir se lever. De jour en jour, son état s’aggravait et personne ne pouvait rien faire pour lui.

L’Empereur se réveille de son cauchemar

Clément qui le suivait toujours, eu l’idée de faire venir au chateau une très belle jeune femme qu’il avait rencontrée non loin de là. De longs cheveux blonds ornaient son visage ovale. Ses yeux verts teintés d’opale, donnaient aux gens qui la regardaient, l’impression de se perdre dans un paysage enchanté. Elle rayonnait comme une étoile qui éteincelait dans sa longue robe verte. Elle s’appelait Clotilde.

Elle savait que le jeune homme était blessé et elle accepta cette invitation. Elle hésitait à entrer dans la chambre, car elle ne le connaissait pas ; elle ne savait pas à quoi s’attendre.

Claude fut très surpris de voir cette jeune femme si belle. La voir le radoucit. C’est elle qui prit la parole car elle aimait parler. Elle aimait les mots qui lui venaient tout naturellement. Elle commença par se présenter, puis elle lui parla en détail du chemin qu’elle avait fait pour le rencontrer.

Il restait fasciné par la façon dont elle lui parlait de la nature qu’il aimait tant. Ces mots le replongèrent dans son enfance, lorsqu’il dialoguait avec toutes sortes d’animaux, d’arbres et de plantes. Il souriait, ébloui par la puissance et la légèreté de cette femme.

Ils restèrent ainsi pendant des heures à parler ensemble. Elles venait très souvent le voir. Ils apprenaient à se connaitre. Peu à peu, le futur Empereur se remettait de son accident et commençait à pouvoir se lever et à marcher doucement. Il retrouvait quelques activités.

Il gardait de cette chute un léger boitillement. C’est pour cette raison qu’il pliait souvent sa jambe droite lorsqu’il était assis : cela soulageait sa blessure.

Cette épreuve lui avait permis de digérer les blessures affectives de son enfance provoquées par l’absense de sa mère, puis de son père. Son immobilisation l’avait renforcé, tandis que le présence de Clotilde lui offrait chaque jour une sensation de douceur nouvelle et inconnue.

L’Empereur s’unit à son Impératrice

Les jours passaient tranquillement. Une atmosphère particulière s’installait dans le chateau, empreinte de sérénité. Mais bientôt, Claude allait prendre ses fonctions d’Empereur. Il avait trouvé en Clotilde, sa compagne, son Impératrice. Elle lui suggérait de nombreuses idées qu’il aimait réaliser et concrétiser.

Une grande cérémonie de mariage fut organisée. C’était un plaisir de voir ce couple. Ils semblaient fait l’un pour l’autre. Elle, bouillonnante de créativité, dynamique et expansive et lui, plus réservé, solide et réalisateur.

Ensemble ils allaient pouvoir faire de grandes choses… Parfois Clotilde se manifestait de façon trop autoritaire et Claude se mettait alors dans un état de colère froide. Et puis, ils se regardaient. Clotilde se reprenait pour maitriser son feu intérieur et elle retrouvait le charme de ses gestes qui plaisait tant à son compagnon. Ils s’aimaient au-delà de tout, conscients de leurs rôles.

L’Empereur sans son Impératrice manquerait d’idées, de créativité.

L’Impératrice sans son Empereur ne saurait pas donner

vie à ses idées pour qu’elles puissent entrer

dans le jeu de la vie concrète au quotidien.

Que pensez-vous de l’histoire de L’Empereur ?

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