You are currently viewing Un miracle pour La Justice

Un miracle pour La Justice

Un miracle pour La Justice

Justine menait une vie « normale » et tout-à-fait ordinaire. Elle était mariée et avait 3 enfants. Elle menait son activité professionnelle avec maestria. Grâce à son tempérament tonique, elle réussissait. C’était le genre de femme battante et déterminée qui parvenait à réaliser tout ce qu’elle voulait entreprendre.

Cependant, une tension intérieure qu’elle ne percevait pas vraiment, s’installait dans son corps et s’accentuait de jour en jour. Cette tension se transformait subtilement en pensées de colère.

Un jour, son chef donna une promotion à l’une de ses collègues qui travaillait beaucoup moins qu’elle. Cette injustice qui venait s’ajouter à bien d’autres situations injustes, provoqua en elle une grave crise de révolte. Sa colère devenait de plus en plus une rage qui la rongeait littéralement. Le contrôle qu’elle exerçait sur elle-même jusqu’alors, craquait de tous les côtés comme les murs d’une maison en train de s’écrouler. Elle se mit à tout critiquer autour d’elle.

Un état dépressif envahit le corps de Justine

Justine n’en pouvait plus. Le burn out était en train de la gagner. C’est ainsi qu’un matin, elle s’était sentie si lourde, si pesante, qu’elle n’était pas arrivée à se lever. Une longue et profonde dépression devait la garder prisonnière. Pendant des années, elle subit l’enfer du dégoût de la vie.

Elle n’avait de goût à rien et elle vivait une angoisse qui la tenait la plupart du temps au lit. La vie sur terre lui paraissait pleine d’injustices, de malheurs et d’horreurs de toutes sortes, et cela la dégoûtait et la révoltait. Elle se vidait de son énergie.

Des idées noires la hantaient jour et nuit, à tel point qu’elle pensait mettre fin à ses jours. Elle ne savait pas encore comment faire, mais elle y pensait. Cela faisait maintenant près de dix ans qu’elle se trouvait dans cet état de rage et de désespoir. Le moindre évènement déclenchait sa fureur et tout le monde autour d’elle la craignait. Elle critiquait sans cesse les autres. Elle engueulait même ses enfants qui s’efforçaient de se tenir loin d’elle. Elle était plongé en enfer.

Au bout de plusieurs années de cet état qui la torturait, elle tenta de se faire soigner dans une maison de repos où l’on ré-adaptait les personnes atteintes comme elle, de depression ou de burn out. Mais rien n’y faisait. Ses idées noires s’agitaient toujours dans sa tête, comme si un brouillard sombre la retenait prisonnière. Elle survivait le jour, et la nuit, son sommeil était parasité de cauchemars insupportables.

Un vraie miracle se produit

Un matin de printemps, un rayon de soleil se faufilant à travers les persiennes, vient percuter brusquement un point juste entre ses deux sourcils, à l’endroit précis de ce que l’on nomme le troisième oeil. En une nano-seconde, une vision totalement nouvelle s’empara d’elle. C’était incroyable, masi toutes ses idées noires avaient disparu !

Que s’était-il passé ?

Ce nouvel oeil s’était brutalement ouvert. Cet oeil voyait le monde comme un Tout où rien n’était séparé. Elle se sentait faire partie de ce monde et elle vivait une joie indicible. Dans ce monde unifié, où tout était en ordre, elle débordait d’amour !

Elle venait de comprendre que ses sombres pensées toubillonnantes l’avaient fait souffrir. Ces pensées noires venaient en réalité à l’appui de son sentiment d’identité. Afin de garder son histoire personnelle cohérente, elle s’était mise à se mentir à elle-même. Elle s’était prise à un piège, celui de son moi qu’elle croyait séparé du reste du monde.

C’est ainsi qu’elle voyait clairement maintenant qu’elle avait projeté sur le monde sa propre colère, en croyant « dur comme fer » que ces situations injustes étaient vraiment injustes. Maintenant, comme elle se sentait faire partie de ce nouveau monde, de cet Univers-Un, elle voyait que tout était à sa place. Tout était en ordre. Il n’y avait plus que ce sentiment d’amour qui maintenant l’habitait.

Son entourage était très surpris de cette transformation soudaine. Personne ne comprenait, mais chacun était témoin de son état serein et joyeux.

Elle devient un guide précieux

Le nouvelle se répandait partout et des tas de gens en souffrance, vinrent la voir pour lui demander de l’aide.

Justine se mit alors à enseigner aux autres comment sortir de leur souffrance. Elle leur apprenait à remettre en cause leurs pensées sombres et à les déconstruire. Elle leur montrait que leurs jugements et leurs critiques n’étaient pas « vraies ».

C’est ainsi qu’elle accompagnait les gens en souffrance pour qu’ils puissent réintégrer leurs critiques et voir que ce qu’ils refusaient étaient en réalité en eux. Pas facile ! Mais elle les préparait doucement pour cette démarche et elle parvenait à ce qu’ils se libèrent des pensées qui étaient à la source de leur souffrance.

Sa balance pesait les pensées les unes après les autres : elle leur demandait :

 » est-ce vrai ce que tu penses ? »

Son épée tranchait la vérité. La vérité, c’est que nous « projetons » pour maintenir notre sentiment d’identité, notre moi dans l’illusion d’une séparation.

Justine était une personne pleine de sagesse et d’amour. Mais elle allait droit au but et elle poussait les personnes qui étaient venues la voir dans leurs derniers retranchements. Elle ne lâchait jamais sa rigueur. Sa rigueur était en réalité une forme puissante d’amour et de compassion.

Je fais une expérience

Attirée par sa démarche, j’étais allée voir Justine à cause d’un sentiment d’ennui que j’avais. Je pensais et je croyais que les autres m’ennuyaient, qu’ils n’étaient pas interressants dans ma vie personnelle courante. Je découvris alors que cette croyance venait en réalité du fait que je m’ennuyais avec moi-même. Je n’étais pas à l’écoute de mes sensations. Il me manquait un amour profond vis-à-vis de moi-même, quelque chose que je n’avais pas perçu jusque là. Il y avait encore en moi un enfant intérieur qui n’était pas écouté et je me racontais une histoire en croyant que les personnes que je croisais n’étaient pas intéressantes. A mon tour, je ne les écoutais pas.

 

J’étais impressionnée par ce mélange d’exigence et de douceur. Voir cela, me faisait pleurer. L’exigence pour moi était dure, sans douceur. Elle séparait, isolait, enfonçait… Son exigence était douce et pleine d’amour.

 

Depuis, j’apprends à m’écouter en profondeur, à écouter ce que mon corps me communique à l’aide de ses sensations, de ses manifestations… Je me laisse guider par la vie. Je m’exerce à la Présence de mon corps et de ce qu’il e demande en sourdine. Il me demande de vivre…

 

La vraie justice est une quête de vérité sans compromis. Elle nous incite à remettre de l’ordre dans nos pensées, dans nos vies.

Elle fait vibrer

l’infini dans le fini,

l’absolu dans le relatif,

l’unité dans la diversité,

l’ordre dans le désordre

Cette histoire est inspirée de celle de Byron Katie, une femme remplie d’amour qui guide et éclaire les êtres qui se libèrent de l’attachement à leurs pensées. Elle incarne parfaitement l’arcane de La Justice.

Voici un guide gratuit de sa méthode (46 pages)

téléchargeable pour en savoir plus :

 

Pour approfondir l’arcane de La Justice,

téléchargez La Fiche Pratique de La Justice

ou cliquez directement sur l’image (12€)

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.