Le message du Diable
Que vous dit Le Diable ?
Un ange « déchu » succède à Tempérance
l’Ange du Tarot. Ses ailes sont celles d’une
chauve-souris, ses cornes, celles d’un cerf,
ses pattes crochues, celles d’un animal. Il a
du poil sur les bras et il tient de la main
gauche, une torche pour s’éclairer.
C’est un hermaphrodite, à la fois mâle et femelle. Ces caractéristiques
semblent souligner particulièrement la présence de sa sexualité. Il
surmonte un globe qui pourrait être le globe terrestre. Deux enfants
diablotins sont ses prisonniers privés de toute autonomie.
Le Diable est l’archétype du Principe de Division
L’Unité s’est divisée en deux, générant le principe de Dualité dans lequel
nous vivons. Notre sexualité fonde la dualité tout en étant mue par le
principe d’Unité, car les 2 sexes sont séparés et s’attirent magnétiquement
pour se rejoindre et recréer une unité.
C’est le principe de division (dia-bolum) qui implique la notion de polarité.
Pas de bien sans mal, pas de jour sans nuit, pas de chaleur sans froid etc…
Toutes les dérives, sources de souffrance deviennent alors possibles.
Sortis de l’Unité, nous sommes sortis du Paradis. Nous pensons être
séparés de la Source. Nous sommes chacun, dans cette aventure, en
quête d’une conscience individuelle, et appelé à retrouver notre
appartenance à la Source. C’est semble-t-il, le grand Jeu de la Vie.
Chaque lame du Tarot laisse transparaitre que nous sommes appelés à
vivre dans les deux mondes à la fois : celui de notre conscience
individuelle, dans le monde de la forme, et celui de notre conscience divine
dans le monde sans forme.
Le Diable est l' »ange déchue », tombé dans le monde de la matière, de la
forme et de la dualité. Son nombre secret est :
50 : 12+5+4+9+1+2+12+5 = 50. le nombre 100 de Tempérance a été coupé
en deux !
Le Diable nous oblige à nous confronter à notre division
intérieure, à nos conflits internes, et à nos blessures.
Il nous contraint à explorer nos ombres qui sont la
conséquence de la forme, car la Lumière projetée sur la
forme engendre une ombre…
Mais il nous permet de nous individualiser grâce aux contrastes qu’il
génère. Ce sont très souvent les épreuves qui nous permettent de percevoir
le prix de la vie.
Comme le dit la chanson de JJ Goldman chantée par Johnny :
« Qu’on me donne la peine pour que j’aime l’amour
La solitude aussi pour que j’aime les gens
Pour que j’aime le silence qu’on me fasse des discours
Et toucher la misère pour respecter l’argent… »
Le Diable est en chacun de nous. Tout ce qui existe de « diabolique » sur
terre, existe aussi en nous. C’est bien difficile à
accepter, mais pourtant, c’est bien là ce que nous dit
Le Diable !
Le principe de dualité polarise. Ainsi nous sommes
toujours en présence de 2 pôles : l’homme et la femme, le bien et la mal,
le beau et le laid, le vrai et le faux.. et ainsi de suite.
Le Diable polarise
Dans ce monde polarisé, deux attitudes sont possibles :
- la première consiste à OPPOSER ces deux polarités, en prenant parti
pour l’une ou l’autre (« choisis ton camp camarade » !)
- le seconde va INTÉGRER les deux polarités et tendre ainsi vers
l’Unité.
Lorsque nous opposons les 2 polarités, nous entrons dans un système de
lutte, de combat ou de guerre. Quelque soit le camp que nous
choisissons, nous restons alors prisonnier du système diabolique
générateur de multiples souffrances.
C’est ce que nous faisons tous les jours en critiquant, en jugeant, en
refusant, en luttant, en étant « contre » ou « pour ». Et là, sans le
savoir, nous continuons à générer de la souffrance.
C’est aussi ce que nous faisons en maintenant prisonniers ces 2 diablotins
en nous, qui restent soumis aux dictats des injonctions sociales, ce qui
montre que nous ne sommes pas encore assez individualisés.
Ces injonctions sont comme nous le dit Vadim Zeland :
« fais comme moi et bats-toi ».
En voulant « faire comme les autres » et en croyant qu’il faut
« se battre », nous faisons le jeu du Diable, le jeu de l’opposition des deux
polarités.
Le Diable vous demande de vous individualiser
Il vous demande d’accepter votre originalité et de la vivre. En vivant
pleinement ce que vous êtes, d’une façon UNIQUE, le Diable devient
un fantoche, une illusion qui nous aura fait très peur.
Toutes les traditions spirituelles ésotériques enseignent des voies
d’intégration qui consistent à accepter toutes les réalités telles qu’elles
sont.
C’est une voie de Conscience, une voie de Connaissance, et une voie
d’Amour.
Chacun de nos 3 plans d’existence (de nos trois centres d’énergie) nous
offre 3 manières d’aller dans cette voie d’INTÉGRATION :
- le plan mental (celui de la réflexion) nous invite à reconnaitre la
responsabilité à 100% de ce que nous vivons, car nous faisons partie
intégrante du monde dont nous portons toutes les mémoires
- le plan instinctif (celui de l’action) nous permet de lâcher la lutte
ou le combat car ils ne font que polariser encore davantage
- le plan émotionnel (celui du coeur) nous incline à aimer tout ce qui
est, à donner notre amour à tout ce qui se joue en nous dans notre
quotidien : nos difficultés, nos blessures, les mémoires qui se manifestent
dans notre vie.
Le Diable est ainsi un grand enseignant !
Sachez qu’il ne peut maintenir la division et la séparation qu’en louchant,
ce qui l’oblige à regarder tout près, à racourcir sa
vision.
Dès que vous arrêtez de loucher, votre regard
vous permettra de saisir un plus grand
« ensemble » jusqu’à percevoir un jour, l’UNITÉ de toutes choses.
Alors engagez vous dans cette voie d’INTEGRATION (dont la plus directe
est la voie d’amour) et le Diable perdra pour vous tout son pouvoir…
Voici le message du Diable :
« Accueille ton ombre, ta part d’humanité
individualise toi grâce à ton unicité
et intègre en cessant de lutter »
Vous pouvez voir la vidéo de l’article sur Facebook
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Bonjour Hélène,
On pourrait dire que le mental inférieur est le Diable !
Le Diable maintient la division et la séparation qu’en louchant…c’est ce que nous faisons quand mettons trop notre attention sur ce que l’on n’aime pas, nous ne voyons pas autres choses.
(comme disait Norman Vincent Peale, dans vives pleinement votre vie).
Quand nous élevons notre regard on prends de la hauteur et retrouvons une vue panoramique on élargit de notre vision
Oui ! en regardant de trop près, nous risquons de dramatiser et de voir les choses de façon très émotionnelle ! Merci Jackie