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Le corps de La Papesse

Le corps de La Papesse

La Papesse était une femme puissante. C’était une très belle femme qui la plupart du temps avait une coiffure ornée, très haute, qui lui prenait toute la tête. De lourds vêtements cachaient son corps, ce qui renforçait encore la puissance de sa présence.

Elle était considérée par tous comme une redoutable et magnifique Magicienne, capable de percevoir les messages des êtres invisibles et d’opérer des miracles pour les gens qui venaient la voir.

Elle était aimée, considérée et parfois redoutée, car elle sentait et voyait ce que certains auraient bien voulu cacher. mais elle ne jugeait jamais. La qualité de son écoute était très appréciée.

Sa bibliothèque était chargée de vieux livres. Certains étaient célèbres dans le monde entier. D’autres étaient inconnus, gardés dans le plus grand secret. mais elle n’avait plus besoin de les lire, car son corps lui-même était devenu un Grand Livre de Connaissances.

Le Bateleur

Bien avant cela, il y a des années déjà, elle avait enfanté d’un fils, un beau bébé plein de vie. Elle était remplie de joie et d’amour, malgré les douleurs de l’accouchement et la fatigue de l’allaitement. Son nouveau rôle de mère l’enchantait, la comblait. Elle regardait son enfant grandir, se développer et sourire. Assise en silence près de lui, elle restait là pendant des heures. Elle en oubliait sa propre vie et ses dons de magicienne.

Un jour d’hiver, elle tomba malade, brûlante de fièvre. Elle dû rester au lit. Son visage était devenu très pâle et inquiétait par sa blancheur. Malgré leurs nombreux examens, les médecins ne comprenaient pas ce qui se passait et La Papesse semblait dépérir de jour en jour.

Pendant ce temps là, son enfant Le Bateleur, grandissait grâce aux soins d’une nourrice. La Papesse souffrait dans sa chair d’être privé de son enfant. Les douleurs qu’elle ressentait venait aggraver son trouble et son desespoir.

Privé de sa mère La Papesse

De son côté, Le Bateleur souffrait aussi. Sa mère lui manquait terriblement. Il restait de longs moments seul sur son lit sans rien faire, sans rien dire, la tête baissée, alors qu’il était par nature un enfant remuant et turbulent.

Cet enfant, de charmant qu’il était, devenait froid, distant et renfermé. Personne ne parvenait à le distraire. Il restait dans la tristesse de se sentir abandonné car il ‘avait reçu aucune explication, ni aucune nouvelles de sa mère.

La Papesse se disait qu’elle devait trouver un moyen de se remette de cette maladie qui s’éternisait. Les médecins ne voyaient  rien. En cherchant ce qu’elle pourrait faire, elle se concentrait de plus en plus sur son corps, s’adressant secrètement à lui. Elle lui envoyait tout l’amour et la tendresse qu’elle avait donné à son fils.

Elle faisait cela pour lui. Elle voulait rester en vie. Que ferait-il sans elle ? Il risquerait de grandir dans l’angoisse et le désespoir. Il se refermerait et deviendrait peut-être malade à son tour de tristesse et de chagrin.

La Papesse accompagnée

Tandis qu’elle entrait de plus en plus profondément dans son corps, une nuit, on frappa à sa porte. Péniblement, elle sortit de son lit pour ouvrir, car elle sentait qu’elle devait le faire. Peut-être était-ce un destin heureux qui s’annonçait ?

Un vieil homme qui s’éclairait d’une lanterne apparu. Il avait l’air fatigué et il demandait un coin pour pouvoir se reposer. Elle parvint à lui donner un fauteuil et à lui servir un verre d’eau, puis se recoucha.

Il avait compris que cette femme était malade et un moment plus tard, il s’approchait de son lit et restait là, immobile, très attentif à l’écoute de cette femme. Même si elle ne parlait pas, il lui offrait une présence sage et lumineuse.

La Papesse se sentait réconfortée. Peu à peu elle reprenait des forces. Elle sentait qu’une énergie infiniment douce pénétrait toutes les cellules de son corps. Une sorte d’étonnement l’habitait alors et maintenait ses yeux ouverts.

Cet homme était un Hermite, un sage. Il venait de très loin. Il était à la fois solide et sensible, profondément lumineux et plein de bonté.

Cependant, elle n’arrivait toujours pas à se lever. Malgré cette nouvelle énergie douce quelle sentait, il lui semblait que son corps pesait une tonne !

A l’aube, L’Hermite s’éclipsa, au grand désespoir de La Papesse. Elle ne pouvait toujours pas bouger. Ce départ déclencha chez elle des larmes de profonde détresse, puis des sanglots qui en réalité, étaient retenus depuis très, très longtemps.

Petite fille, son extrême sensibilité avait été éprouvée par des parents exigeants qui ne la comprenaient pas. Elle avait subi des violences sans rien manifester. C’étaient ses sanglots qui, maintenus dans toutes le fibres de son corps, avaient déclenché cette étrange maladie.

Elle se libérait enfin…

La Papesse visitée par La Lune

Pendant qu’elle pleurait, elle aperçut la lune qui passait devant l’encadrement de sa fenêtre. Elle était magnifique, impressionnante, et habillée d’un bleu d’une douceur infinie.

Ainsi la Lune venait lui rendre visite ! Ses larmes l’avaient peut-être appelée ? Cette vision l’apaisait. Elle entendit des chiens hurlerà la lune, et il lui semblait que ces hurlements sortaient de son corps, de son coeur, de ses tripes… Elle comprit alors que le désespoir habitait son corps depuis très longtemps. Les questions qu’elle s’était posé

es étaient restées sans réponse :

  • quelle était cette nostalgie qu’elle sentait en elle ?
  • « pourquoi était-elle ici sur cette terre ?
  • comment trouver le sens de cette vie ?
  • que devait-elle faire ici ?
  • d’où venait-elle ?

Spontanément, elle posa ses questions à la lune. Elle attendit les réponses, mais il n’y avait que le silence, le silence de la nuit.

Elle ne quittait pas la lune des yeux. Elle était comme hypnotisée. Ce silence qui s’intallait en elle devenait très paisible, serein et presque majestueux. Elle devenait « écoute ». Il lui semblait que son corps faisait écho à la vie. La paix qui l’enveloppait venait faire cesser toutes ses questions parce qu’elle se sentait vibrer comme un instrument de musique.

La Papesse renait

Plusieurs jours plus tard, c’est tout naturellement que La Papesse sortit de son lit. Elle repensait à L’Hermite et à la Lune qui l’avaient nourrie d’une présence impossible à décrire. C’est chargée de cette sensation de vie intense et de calme profond qu’elle prit son fils dans ses bras.

Le Bateleur se réchauffait peu à peu auprès de sa mère. A son tour, il réapprenait à vivre, à jouer, à chanter. Il pouvait respirer à nouveau car il se sentait soutenu, protégé, et profondément aimé.

Même lorsque sa mère restait là immobile, il sentait à quel point elle était vivante à l’intérieur. C’était une joie de les voir tous les deux enfin réunis.

La Papesse méditait souvent sur cette maladie qui lui avait appris à sentir la vie en elle. Son corps lui était devenu très précieux. Il lui parlait par toutes les sensations qu’elle ressentait. Il était devenu un véritable livre de Connaissance, un livre tellement immense qu’une bibliothèque entière n’aurait pu contenir tous ses enseignements.

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Cet article a 6 commentaires

  1. agnès

    cette histoire me parle en profondeur.
    LA RENCONTRE AVEC L’HERMITE,LA LONGUE NUIT FACE A LA LUNE, L’ECOUTE INTERIEURE PUIS LE CALME RETROUVE, L’ENFANT INTERIEUR A NOUVEAU HEUREUX.

    veux-tu dire que cette histoire permet de remettre la papesse intérieur aà sa juste place?

    sensation d’émotion reconnue

    1. Hélène

      Agnès, je suis contente que cette histoire te parle ! Merci beaucoup pour ton retour !

  2. Nicole Durand

    par ce conte, tu nous fais prendre conscience que la vie peut nous faire vivre une forte épreuve au point d’oublier ou du moins négliger notre enfant intérieur. Ce dernier dépéri. mais si nous savons écouter, si nous savons s’intérioriser, la vie nous apporte de l’aide pour poursuivre notre cheminement et en sortir grandi et retrouver notre bonheur de vire. Donc, savoir s,arrêter, réfléchir, écouter les messages de notre corps et de la vie.
    Merci…

    1. Hélène

      Merci Nicole pour votre retour… Je suis contente que cette petite histoire vous permette d’aller un peu plus loin ! Les histoires , nous les fabriquons avec nos vies !

  3. edward

    Les histoires sont excellentes pour la compréhension en profondeur !
    Merci

    1. Hélène

      Merci Edward ! cela m’encourage … je vais continuer !

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